Avant-propos : j’ai hésité longtemps avant de le publier, mais voilà, même s’il est loin d’être parfait, j’aime bien mon premier roman, un space opera assez classique. J’espère que vous pardonnerez les erreurs d’écrivaine débutante (que je suis encore) pour apprécier le roman. J’essayerai de publier un chapitre un mercredi sur deux. Bonne lecture.
Cette année, j’ai décidé d’être plus exigeante en terme de lecture, que ce soit pour le genre des auteurices, mais aussi du contenu en lui-même. Il y a beaucoup trop de chefs- d’œuvres, de livres remue-ménages pour perdre du temps sur des bouquins pour lesquelles je n’accroche pas ou qui ne me touche pas d’une manière ou d’une autre.
La Justice de l’ancillaire est un bon vrai space opera : voyages interstellaires, manipulations politiques, descriptions de différentes cultures humaines, impact des civilisations non-humaines sur les sociétés humaines…
Gouvernement sourd
Faut-il brûler l’Élysée
Pour être écouté·e·s ?
Avant propos : ce billet abordera la violence capitaliste et la dépression
J’ai l’impression de ne plus avoir de prise avec le temps. Tout file à toute vitesse. Dans ces moments-là, je repense à l’autobiographie d’Angela Davis en me demandant : comment faisait-elle pour concilier toutes ses vies en une seule ? Non pas que la mienne de vie est quoi que ce soit à voir avec la sienne…
Comment faire pour concilier toutes mes envies, nombreuses, diverses, en une vie si courte ? Pourquoi devrais-je choisir ? Mes priorités fluctuent en fonction des périodes d’énergie et d’urgences, avec cette impression d’être ballottée tel un canoë sur l’océan.
Un matin, à l’heure où s’estompent les peurs
J’ai ouvert la plaie près de mon cœur
Et écarté la chair de ma poitrine
J’en ai tiré un fil de colère
Trempé dans l’amer aux reflets bleus-gris
Il colle à mes doigts, il colle à mes nerfs,
Il engourdit ma rage dans les entrelacs
Poisseux de pensées ressassées
Je pourrai le couper d’une lame de rasoir
Ce fil qui me rattache aux Moires
Je décide d’en filer une pelote de laine
Ressortir le rouet construit par d’autres
Passé de mains en mains incognito
Je saisis les aiguilles de ma grand-mère
Et de cette pelote de haine tricote un paysage fleuri
Je mêle mon fil à la tapisserie commune
des brisées de ce monde
Transformant l’amer en beauté
La colère en luttes
Les peurs en patchwork de joies bigarrées
Il est difficile
D’écrire un beau haïku
Et pourtant j’essaie
Petite précision : j’ai commencé à écrire cet article avant que les militantes anti-trans s’auto-définissent « femellistes » et rejettent le terme de « féministes ». J’ai décidé de publier cet article car il me permet tout de même de poser certaines bases que je trouve importantes.
Féminisme : un terme, des définitions
Qu’est-ce qu’être féministe ? Vu les flots de boue twiterresque dont la source est une personne se définissant comme féministe, c’est une question qui tourne dans ma tête depuis quelques temps. Et comme souvent, je souhaite poser mes réflexions sur papier (virtuel) pour alléger mon cerveau.
D’un doux bruissement
La pluie lessive mon cœur
De peurs asséchées
Cette année, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis partie en solo, en mode sac à dos.