Catégorie : Chroniques de livres Page 1 of 2

Challenge de l’Imaginaire – L’Arpenteuse de rêves d’Estelle Faye

L’Arpenteuse de rêves est un roman young-adult de fantasy écrit par Estelle Faye. Depuis ma lecture des Révoltés de Bohen, cette autrice fait partie de mes choix sûrs, qui ne pourront pas me décevoir. Ma lecture de l’arpenteuse des rêves me confirme cette théorie.

Chronique de l’Imaginaire – le Clairvoyage d’Anne Foukhari

Le Clairvoyage est un roman jeunesse de fantasy écrit par Anne Foukhari. On y suit Clara, une fille de 12 ans, qui est envoyé chez son oncle après le décès de ses parents.

Chronique de l’Imaginaire – AfterLove de T. Byrne

Afterlove est un roman d’Urban Fantaisy de Tonia Byrne. On y suit Ash, une jeune fille de 16 ans vivant à Birghton, une ville au sud de l’Angleterre, au bord de la mer. Après des années de déconvenue, elle rencontre par hasard la femme de sa vie, Poppy, avec laquelle elle vit le grand amour. Mais voilà, Ash meurt quasiment au milieu de roman et devient une grande faucheuse, celle qui amène les âme des mort·es jusqu’à la barque de Charon. Sauf qu’Ash n’est pas d’accord, ce n’est pas la mort qui la séparera de son grand amour.

Un an de lecture 2023

L’année 2023 est un peu particulière. J’ai passé une partie non négligeable de mon temps en arrêt maladie, ce qui explique le nombre plus élevé de livres lus que d’habitude. Les livres me permettent de me blinder contre une réalité pas forcément reluisante. Oui, les livres peuvent donner de réfléchir sur notre monde cassé. Mais on n’oublie un peu trop – quand on milite – la fonction d’évasion et de beauté de la littérature. J’aime accompagner une auteurice dans son imaginaire et y créer mon petit monde à moi. J’aime aussi être éblouie devant une phrase qui me touche comme une flèche dans sa cible. Durant ces mois compliqués, la littérature, comme souvent, m’a permis de tenir et de rêver. Et, en soi, c’est déjà beaucoup.

Chronique de l’Imaginaire – Erreur 404 d’Agnès Marot

« Erreur 404 » est un roman de SF considéré comme du « Young Adult » d’Agnès Marot. L’histoire se passe en 2099, dans un univers où monde réel et virtuel se mélangent grâce aux puces implémentées dans le cerveau des gens et où les personnages de jeux vidéos sont conscients et leurs droits reconnus (même les PNJ!).

Chronique de l’Imaginaire – La monture de C. Emshwiller

Attention : ce livre, et donc ma chronique, aborde des thématiques liés à l’esclavage et la déshumanisation.

La monture est un roman de science fiction de Carol Emshwiller. Le monde a été envahi par des extraterrestres, les Hoots, qui utilisent les humains comme montures pour compenser leurs faibles jambes.

Chronique de l’Imaginaire – La fileuse d’argent de Naomi Novik

La fileuse d’argent est un roman de fantasy écrit par Naomi Novik. On y suit plusieurs personnages, mais trois sont principaux : Miryem, préteuse sur gage, Wanda, une fille de ferme et Irina, une fille de duc. Les destins de ces trois femmes vont s’entremêler pour tisser une histoire commune. Ce sont aussi trois femmes qui décident, chacune à leur façon, de dire « non ».

Chroniques de l’imaginaire – La chute de la maison aux flèches d’argent d’Aliette de Bodard

La chute de la maison d’argent est un roman d’urban fantasy, se passant à Paris dans un univers parallèle au nôtre. Dans ce monde, des anges déchus tombent régulièrement du ciel. Ces déchus sont source de magie, et sont autant craints que recherchés pour leurs os, peau et autres morceaux de corps qui servent aux humains pour créer des sorts. Paris en ruine est divisée en maisons plus ou moins puissantes. La maison aux flèches d’argent qui règne sur l’île de la Cité a perdu de sa splendeur depuis la disparition de son chef Etoile-du-matin (plus connu sous le nom de Lucifer). Sa chute sera plus rude quand Philippe, un ancien immortel de la cour de l’empereur de Jade, délivrera une malédiction sur la maison.

Chroniques de l’imaginaire – La trilogie de Daevabad de Shannon Chakraborty

La trilogie de Daevabad est une trilogie (!) de fantasy se passant dans un univers moyen-oriental. L’histoire commence dans le Caire du XVIIIe siècle. Nahri est une jeune femme survivant par des petits larcins. Elle possède un don pour guérir et rêve de devenir médecin. Cependant, un soir, elle organise une arnaque basée sur une sorte d’exorciste, mais qui se passe mal : elle appelle Dara, un guerrier djinn de 1 400 ans, qui lui-même attire des démons autant millénaires que lui, des éfrits. C’est le début d’une fuite vers la ville djinn de Daevabad, en compagnie de Dara.

Chroniques de l’imaginaire – Journal d’un AssaSynth : Défaillance système, de Martha Wells

« Journal d’un AssaSynth – Défaillance système » est un très court roman écrit par Martha Wells. Il est à la croisée du planet opera et du cyberpunk. On y suit une SecUnit, un androïde de sécurité, clone modifié corporellement connecté et armé, qui est envoyé par une entreprise de courtage comme garde du corps. Sa mission dans le roman est de protéger un groupe de personnes venues explorer une planète pour trouver des ressources.

Le point fort de l’histoire est lae narrateurice, cet être agenre pas tout à fait humain qui se surnomme l’AssaSynth. On apprend très vite qu’iel a piraté son module de supervision – de très mauvaise facture, et qu’iel possède donc un libre arbitre, contrairement à ses pairs qui sont sous contrôle strict de la compagnie.

Ce n’est pas um grand·e héro·ine, super combattant·e, sombre et ténébreux·se. Non, iel aime regarder les dramas et souhaite en faire le moins possible au travail. Iel est mal à l’aise avec les humains, et iel est drôle, comme quand iel commente la radinerie de sa boite qui fait des économies sur tout ou les combats entre unités SecUnits comme elle.

Pourtant, iel répond présent·e quand les humains qu’iel doit protéger sont mis en danger. L’action est bien là, où la négligence de l’entreprise de courtage ne peut expliquer tous les bugs mettant en danger les explorateurices. Entre attaque de la faune, combats entre SecUnits, piratages, nous sommes vraiment servi·e·s en termes d’action.

Un petit mot sur les explorateurices. Je les ai trouvées très réalistes dans leurs interactions : la méfiance de Gurathin envers SecUnit, le leadership de Mensah, les tentatives maladroites de contact de Ratthi. On sent une entente certaine entre les membres, et on a envie d’en savoir plus sur leur monde.

Le côté cyberpunk est bien présent : omniprésence des réseaux, humains modifiés, êtres synthétiques cyborgs et armés, grosse entreprises omniprésentes. Mais les côtés sombres et glauques propres à ce genre sont absents, tout comme la critique du techno-capitalisme, qui me semble inhérent à ce genre (mais je ne suis pas du tout une spécialiste). L’univers développé semble une extension du nôtre, mais, contrairement à notre monde, les individu·e·s réussissent à négocier avec ces grosses entreprises de courtage. J’aurai apprécié un peu plus de recul sur ces aspects.

Par ailleurs, l’histoire est tellement courte, que c’en ai légèrement frustrant. Heureusement, ce roman fait partie d’une série, dont j’espère lire la suite.

En bref, une lecture facile, plein d’humour et d’actions, avec un·e narrateurice que j’apprécie et que j’ai hâte de retrouver dans les prochains tomes.

Note 1: cette chronique a été écrite dans le cadre de la 11e édition du « challenge de l’Imaginaire » lancée par la blogueuse de « Ma Lecturothèque ». Merci à elle pour cette idée 

Note 2 : Le podcast Vortex & Rotative a fait une revue de ce roman, que je conseille, plus centré sur le système de genre du roman.

Logo du 11e challenge de l’Imaginaire

Page 1 of 2

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén