Le temps est pareil à une brume argentée : insaisissable, il rend les événements ouatés et lointains. On ne voit rien à plus d’un mètre, alors on avance, un pas devant l’autre. Et puis un jour, le voile se lève et on découvre, étonnée, toute la distance parcourue.
Il y a quelques mois (un an en fait…), la sécurité routière avait lancé une campagne d’affichage « Attention à vélo, attention aux vélos ».
A l’époque, les messages véhiculés m’avaient gêné. Je déplorais (et je déplore toujours) l’absence de concret et le renvoi dos-à-dos des cyclistes et des automobilistes, ces dernièr·e·s, rappelons-le, tuant un nombre très élevé de personnes alors que les cyclistes, aucune (ou presque).
Je ne parlerai pas du port du casque, dont l’utilité en ville est discutable (pour les cyclistes adultes). Il y a déjà des études et des retours d’expériences sur cet aspect.
Je voudrais revenir sur un sujet en particulier : doit-on indiquer un changement de trajectoire en tendant le bras ?
« Attention à vélo, attention aux vélos » de la sécurité routière
En bonne petite écolo décroissante de classe moyenne plus, j’ai ouvert un compte à la banque la NEF, qui est notée comme la plus verte de toutes les banques. Transparence totale et financement de projets poussant vers une transition écologique, que du rêve !
Des fois, j’ai envie de tout claquer. Quitter la grande ville pour une petite maison avec jardin dans un coin perdu, quelque part sur un plateau montagnard.
Le mois de décembre est le mois du bilan. La mélancolie douce de l’automne s’efface, les dernières feuilles lumineuses tombent et le soleil – quand il apparaît – disparaît derrière les immeubles avant d’avoir eu le temps de sortir le bout de son nez.
Oui, le mois de décembre est le mois du bilan. A faire avec un bon thé chaud et un plaid. Je vais d’ailleurs de ce pas relancer la bouilloire.
Cette année a été une année mouvementée par plusieurs aspects. Le bilan se fera donc en plusieurs parties. Voici la première axée sur le côté militant.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été touchée par un livre écrit par un homme.
J’ai tellement été déçue par certains auteurs, dont les livres brillaient soit par l’absence totale de femmes, soit par la réduction des personnages féminins à des stéréotypes patriarcaux (qui me fait regretter la première option…) que depuis je priorise les romans écrits par des autrices.