Cette année, j’ai décidé d’être plus exigeante en terme de lecture, que ce soit pour le genre des auteurices, mais aussi du contenu en lui-même. Il y a beaucoup trop de chefs- d’œuvres, de livres remue-ménages pour perdre du temps sur des bouquins pour lesquelles je n’accroche pas ou qui ne me touche pas d’une manière ou d’une autre.
Étiquette : livre
La Justice de l’ancillaire est un bon vrai space opera : voyages interstellaires, manipulations politiques, descriptions de différentes cultures humaines, impact des civilisations non-humaines sur les sociétés humaines…
Dans mon bilan des lectures 2021, j’ai abordé très rapidement les comics Batman, et leur représentation des femmes. J’aurai aimé ajouter « minorités de genre » mais les personnes LGBTI sont quasiment absentes de l’univers DC (oui, je sais, il y a des personnages LGBTI, sauf que j’en ai pas encore beaucoup croisé, à part Batwoman, Montoya et Constantine).
Pour appuyer mes propos, rien ne vaut un exemple concret : « Batman Silence » de Jeph Loeb et Jim Lee, un comic que j’ai emprunté très récemment.
Trigger warning : les livres dont je vais discuter ici peuvent parler de violences sexuelles et physiques ou psychologiques, ainsi que de suicide. Mieux vaut le savoir avant de continuer.
J’ai déjà raconté à quel point la lecture est une compagne précieuse dans ma vie, qui m’accompagne dans les moments de mélancolie et m’aide à avancer. Les livres me construisent, me bousculent, me bercent.
Le temps est pareil à une brume argentée : insaisissable, il rend les événements ouatés et lointains. On ne voit rien à plus d’un mètre, alors on avance, un pas devant l’autre. Et puis un jour, le voile se lève et on découvre, étonnée, toute la distance parcourue.
Alors, que dire de 2021 ?
Empêchée de lire…
Ronronne sur mes genoux
Un chat tricolore
Certaines personnes considèrent l’écriture comme une part inaliénable de leur être. Elles racontent comment toutes petites déjà, elles gribouillaient des histoires dans des cahiers et comment l’écriture leur permettait d’exprimer leurs idées et leurs sentiments de façon juste. Ce n’est pas mon cas.
Le brouillard nocturne est de retour et annonce l’installation de l’hiver. Quelques rayons de soleil font une percée vers midi et disparaissent aussi vite quand l’heure des crêpes sonnent. Bref, le mois de décembre est là, c’est le moment du bilan annuel.
Cela devient une habitude, mais ce billet est divisé en deux parties. La première partie se trouve ici.
Burn-out et priorisation
Je le traînais depuis des mois, ce burn-out. Et pour tout dire, ce n’est pas comme si ma santé mentale était au beau fixe avant. Mais voilà, à tirer sur la corde, à un moment, ça craque. Et on arrête. Et on pleure. Et on dort. Beaucoup.
Je pense que tout le monde cache un petit secret honteux. Une contradiction avec ses valeurs, un truc que l’on glisse sous le tapis quand des amies viennent dîner à la maison, une passion dévorante que l’on assouvit quand personne ne regarde. Nous sommes humaines après tout.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été touchée par un livre écrit par un homme.
J’ai tellement été déçue par certains auteurs, dont les livres brillaient soit par l’absence totale de femmes, soit par la réduction des personnages féminins à des stéréotypes patriarcaux (qui me fait regretter la première option…) que depuis je priorise les romans écrits par des autrices.