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Comment être un bon allié féministe ?

Déjà, arrêtez d’agresser et de violer.

Vous pourriez être un type sympa, qui connaît sur le bout des doigts ses privilèges et les mécanismes de domination.

Vous pourriez être engagé dans une association féministe.

Vous pourriez être un grand défenseur de vos camarades femmes dans votre organisation ou dans votre entreprise.

Vous pourriez écrire des bouquins sur le patriarcat ou être un spécialiste reconnu dans les études de genre.

Si vous agressez et violez des femmes, même une, et même si elle a eu un jour envie de faire l’amour avec vous, vous êtes un agresseur qui profite de sa position sociale pour avoir le beurre (le capital sympathie dans les milieux progressistes) et l’argent du beurre (le droit de considérer les autres comme des objets à votre guise).

Ne violez pas et n’agressez pas.

C’est la base.

Après, on pourra discuter du reste.

Burn-out : de la nécessité de l’arrêt

On a vu dans l’article précédent à quoi correspondait le terme « burn-out », et la responsabilité de l’organisation du travail (et donc de l’entreprise pour le travail salarié) dans la venue du burn-out.

Ok, et maintenant, que faire si on est en burn-out ?

Confession d’une féministe abolitionniste. Partie 2 : bilan de la loi abolitionniste

Cet article est composé en 3 partie :

  1. Définition du système prostitutionnel, car il est toujours important de définir de quoi on parle
  2. Définition des différents courants juridiques (ce billet)
  3. Loi abolition de 2016 et bilan (ce billet)

Voilà, maintenant que j’ai défini le système prostitutionnel, parlons maintenant des systèmes légaux légiférant la prostitution.

Confession d’une féministe abolitionniste. Partie 1 : premières définitions

Attention, cet article abordera des violences sexistes et sexuelles, dont la prostitution.

Avant propos

Je risque de me fâcher avec des militantes de longue date avec cette article, des personnes que je respecte profondément et avec lesquelles j’ai appris énormément. Mais voilà, plus que tout, je suis contre toute forme de dogme. Le militantisme n’est pas une religion que l’on suivrait de façon crédule.

J’essaie comme je peux de baser mes positions politiques sur une forme de logique. Bien sûr, j’ai un certain nombre de valeurs de base, des axiomes, sur lesquels je vais baser mon raisonnement. Ce raisonnement va m’amener à des choix, des positions ou des suspensions de jugement. Il important pour moi de savoir questionner ces positions, d’écouter les critiques, de faire la part des choses entre celles qui sont valables et celles qui ne le sont pas, et de changer des positions si les faits montrent des incohérences dans mon raisonnement.

C’est dans cet optique que j’écris cet article. Le système prostitutionnel est un sujet complexe et une des thématiques qui divisent les mouvements féministes. Diviser n’est d’ailleurs pas un terme assez fort. Il faudrait peut-être parler d’un grand schisme 😉 Dès mon entrée dans le militantisme féministe, je me suis gardée la possibilité de changer d’avis sur l’abolition de la prostitution, notamment quand nous aurions des retours concrets sur sa mise en place.

Maintenant, je pense que nous y sommes.

Cet article est composé en 3 partie :

  1. Définition du système prostitutionnel, car il est toujours important de définir de quoi on parle (ce billet)
  2. Définition des différents courants juridiques
  3. Loi abolition de 2016 et bilan

Haïku de la nuit 31

Face au pouvoir mâle

Nous formerons une ligne

De corps invincibles

Aujourd’hui, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Car il y a encore tant d’exploitation à détruire et tant d’utopies à construire.

A bas le patriarcat et vive la révolution féministe (pour reprendre un podcast féministe ;)).

Un an de lecture

Certaines personnes considèrent l’écriture comme une part inaliénable de leur être. Elles racontent comment toutes petites déjà, elles gribouillaient des histoires dans des cahiers et comment l’écriture leur permettait d’exprimer leurs idées et leurs sentiments de façon juste. Ce n’est pas mon cas.

Bilan 2020, partie 2 : Burn-out, colère et écriture

Le brouillard nocturne est de retour et annonce l’installation de l’hiver. Quelques rayons de soleil font une percée vers midi et disparaissent aussi vite quand l’heure des crêpes sonnent. Bref, le mois de décembre est là, c’est le moment du bilan annuel.

Cela devient une habitude, mais ce billet est divisé en deux parties. La première partie se trouve ici.


Burn-out et priorisation

Je le traînais depuis des mois, ce burn-out. Et pour tout dire, ce n’est pas comme si ma santé mentale était au beau fixe avant. Mais voilà, à tirer sur la corde, à un moment, ça craque. Et on arrête. Et on pleure. Et on dort. Beaucoup.

Sur le terrorisme patriarcal, partie 2

L’article original étant beaucoup un poil long, je l’ai scindé en deux parties. La première partie se trouve ici.

Les images illustrant cet article sont des pancartes vue lors d’un rassemblement contre les violences sexistes et sexuelles.

Attention : cet article aborde les thématiques de violences sexistes et sexuelles, notamment sur mineur·e·s.

J’en profite pour rappeler trois numéros à connaître absolument, que je peux appeler si je suis en danger ou en risque de l’être, ou si je connais une personne en danger :

  • 3919 : pour trouver écoute et soutien pour toute femme victime de violences
  • 0 800 05 95 95 : pour trouver écoute et soutien dans les démarches suite à un viol ou une tentative de viol
  • 119 : lorsqu’un enfant est en danger ou en risque de l’être

Des actes commis par des hommes

La majorité de ces violences sexuelles sont commises par des hommes (de 95 à 99% selon le cadre). Si une femme sur cinq est victime d’agression ou de crime sexuelle, quelle est la proportion d’hommes agresseurs ?

« Éduquez vos fils. 1 femme sur 5 victimes de violences sexuelles. Combien d’hommes agresseurs ? »

Sur le terrorisme patriarcal, partie 1

L’article original étant beaucoup un poil long, je l’ai scindé en deux parties. La deuxième partie sera publié la semaine prochaine.

Les images illustrant cet article sont des pancartes vue lors d’un rassemblement contre les violences sexistes et sexuelles.

Attention : cet article aborde les thématiques de violences sexistes et sexuelles, notamment sur mineur·e·s.

J’en profite pour rappeler trois numéros à connaître absolument, que je peux appeler si je suis en danger ou en risque de l’être, ou si je connais une personne en danger :

  • 3919 : pour trouver écoute et soutien pour toute femme victime de violences
  • 0 800 05 95 95 : pour trouver écoute et soutien dans les démarches suite à un viol ou une tentative de viol
  • 119 : lorsqu’un enfant est en danger ou en risque de l’être

J’avoue avoir eu envie de mettre aux oubliettes cet article. Le glisser dans la corbeille de mon bureau virtuel. La période est assez déprimante pour ne pas vouloir en ajouter, entre le confinement, les attentats, la précarité en embuscade pour beaucoup, l’incompétence crasse de notre gouvernement, les lois autoritaires et la luminosité naturelle qui diminue.

Mais voilà, j’ai une question qui tourne et tourne dans ma tête : pourquoi personne, hors du monde féministe, ne s’indigne contre la terreur imposée aux femmes par la classe des hommes ?

Cette terreur massive qui fait plus d’une centaine de mortes par an et qui marque toutes les femmes dans leur chair.

« Pardon de déranger mais on nous viole »

Mignonnes de Maimouna Doucouré

De quoi ça parle ?

On suit Amy, une jeune fille de 11 ans, vivant avec sa mère et ses petits frères. Elle apprend que son père revient du Sénégal avec une deuxième femme dans les bagages. Témoin de la souffrance de sa mère, elle rencontre alors un groupe de danseuses « Les Mignonnes » qu’elle voudra à tout prix rejoindre.

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