L’âme morcelée
Tombe sur le carrelage
En éclats coupants
Les femmes non crues
Puis le silence des mortes
Hurle dans les rues
Des fois, j’ai envie de tout claquer. Quitter la grande ville pour une petite maison avec jardin dans un coin perdu, quelque part sur un plateau montagnard.
Sous le ciel d’été
Les étoiles piquent la nuit
De rêves lointains
Je pense que tout le monde cache un petit secret honteux. Une contradiction avec ses valeurs, un truc que l’on glisse sous le tapis quand des amies viennent dîner à la maison, une passion dévorante que l’on assouvit quand personne ne regarde. Nous sommes humaines après tout.
Pourquoi tant de haine ?
Nous sommes pourtant si belles
Corps au naturel
L’orage d’été
Tonne de mille colères
Face à l’injustice
Hier a eu lieu une manifestation en hommage au meurtre de George Floyd par un policier le 25 mai dernier, à toutes les victimes de violences policière et racistes.
Ce qui se passe là-bas se passe aussi ici.
Je serre le poing
Le temps coule entre mes doigts
Et devient rivière
Le sommeil s’enfuit
Complice avec la nuit noire
Où sont les étoiles ?
Sous la pluie d’obus
Louise joue un air d’orgue :
La danse des bombes
Ce poème fait référence à un passage du livre « La Commune » écrit par Louise Michel d’une belle plume romantique.