Haïku de la nuit 15

L’âme morcelée

Tombe sur le carrelage

En éclats coupants

Haïku de la nuit 14

Les femmes non crues

Puis le silence des mortes

Hurle dans les rues

Comme une envie de fuite

Des fois, j’ai envie de tout claquer. Quitter la grande ville pour une petite maison avec jardin dans un coin perdu, quelque part sur un plateau montagnard.

Haïku de la nuit 13

Sous le ciel d’été

Les étoiles piquent la nuit

De rêves lointains

« Entends la nuit » de Catherine Dufour

Je pense que tout le monde cache un petit secret honteux. Une contradiction avec ses valeurs, un truc que l’on glisse sous le tapis quand des amies viennent dîner à la maison, une passion dévorante que l’on assouvit quand personne ne regarde. Nous sommes humaines après tout.

Haïku de la nuit 12

Pourquoi tant de haine ?

Nous sommes pourtant si belles

Corps au naturel

Haïku de la nuit 11

L’orage d’été

Tonne de mille colères

Face à l’injustice

Hier a eu lieu une manifestation en hommage au meurtre de George Floyd par un policier le 25 mai dernier, à toutes les victimes de violences policière et racistes.

Ce qui se passe là-bas se passe aussi ici.

Haïku de la nuit 10

Je serre le poing

Le temps coule entre mes doigts

Et devient rivière

Haïku de la nuit 9

Le sommeil s’enfuit

Complice avec la nuit noire

Où sont les étoiles ?

Haïku de la nuit 8

Sous la pluie d’obus

Louise joue un air d’orgue :

La danse des bombes

Ce poème fait référence à un passage du livre « La Commune » écrit par Louise Michel d’une belle plume romantique.

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