L’odeur entêtante
Du thym et de la sarriette
Sur les rochers rouges
Auteur/autrice : Liza Page 11 of 18
Souvent à vélo
Tendance pastèque rouge et noire
Des fois, je gribouille des trucs
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Il était une fois des êtres intelligents et puissants.
Je suis fatiguée
De ménager des égos
Surdimensionnés
Dois-je préciser qu’il s’agit d’égos masculins ?
Apprendre à écrire
Le langage de la nuit
Et des louves d’ombre
On a vu dans l’article précédent à quoi correspondait le terme « burn-out », et la responsabilité de l’organisation du travail (et donc de l’entreprise pour le travail salarié) dans la venue du burn-out.
Ok, et maintenant, que faire si on est en burn-out ?
C’est étrange comme le temps passe vite. Les collines se couvraient d’or et les feuilles rougeoyantes virevoltaient d’ans l’air, mais, quelques jours après, l’été et son soleil de plomb ses averses s’installent déjà et les bourdons butinent mes pieds de tomates. Oh, les canicules n’ont pas encore recouvert la ville de leur manteau suffocant, mais cela ne devrait plus tardé.
C’était hier. Comme tous les matins, je me suis levée, j’ai pris ma douche, j’ai bu mon thé et j’ai allumé mon PC. Sauf que cette fois-ci, j’ai paramétré une réponse automatique sur ma boite mail professionnelle pour deux semaines, j’ai éteint mon ordinateur, je me suis allongée sur mon canapé – à côté de mon chat – et j’ai pleuré.
Deux semaines, qui sont devenues trois puis cinq.
Burn-out.
Au creux du vallon
Lézardent au bord de l’eau
Des maisons dorées
A l’origine, j’avais prévu de rédiger un article sur le burn-out. J’ai vu – sur le Net et dans mon entreprise – des propos dangereux culpabilisant les personnes et déresponsabilisant les entreprises. Et puis, pourquoi pas, exorciser cette phase d’épuisement, dont je ne suis pas totalement sortie, en y mêlant mon expérience personnelle. Bref, j’aurai aimé, à mon échelle, remettre les choses à l’endroit, dans ce monde cachant les structures oppressives sous des choix individuels et biaisés.
Je pense à la nuit
Et ses fragiles projets
Aux reflets bleus-gris
Un chat noir m’observe
Allongé sur le trottoir
Mouillé par la pluie