Enfermée chez moi
Les oiseaux touchent le ciel
Du bout de leurs ailes
Deuxième semaine de confinement.
Enfermée chez moi
Les oiseaux touchent le ciel
Du bout de leurs ailes
Deuxième semaine de confinement.
Cette année commence sur les chapeaux de roues. Une impression de dernier combat avant la fin du monde flotte dans l’air. Vous sentez le piquant des lacrymogènes ?
La lutte contre la réforme des retraites cristallise toutes les autres luttes. La réforme du chômage, mettant dans la merde plus de 710 000 personnes est passée et celle sur la sécurité sociale est en embuscade derrière. On va droit dans le mur, et notre gouvernement choisit de rendre plus pauvres les pauvres plutôt que de faire payer profiteurs, pollueurs, exploiteurs. Normal, on va pas se fâcher contre les copains-copines, non plus ?
Le mois de décembre est le mois du bilan. La mélancolie douce de l’automne s’efface, les dernières feuilles lumineuses tombent et le soleil – quand il apparaît – disparaît derrière les immeubles avant d’avoir eu le temps de sortir le bout de son nez.
Oui, le mois de décembre est le mois du bilan. A faire avec un bon thé chaud et un plaid. Je vais d’ailleurs de ce pas relancer la bouilloire.
Cette année a été une année mouvementée par plusieurs aspects. Le bilan se fera donc en plusieurs parties. Voici la première axée sur le côté militant.
On l’a vu, le temps partiel est un des facteurs des inégalités salariales entre les femmes et les hommes.
Une petite salve de chiffres (en France) pour enfoncer le clou sur cette différenciation genrée (pour une définition du genre, voir la présentation du blog « ça fait genre »)
Ce qui suit est un billet d’humeur qui me trottait en tête après l’écoute de l’interview de Virginie Despentes dans le (par ailleurs) très bon podcast « Les couilles sur la table » de Victoire Tuaillon. Il va parler de système prostitutionnel, de viol et de révolution féministe.
Il peut être compliqué de se retrouver dans les chiffres des inégalités salariales. En effet, plusieurs nombres sont souvent mis en avant :
Il y aurait une différence de salaire entre les femmes et les hommes de 18 %.
Les femmes gagneraient moins de 25 % que les hommes.
L’inégalité salariale serait de 10 %.
Prendre sa place.
Il s’agit peut-être du conseil le plus utile que l’on ne m’ait jamais donné sur la pratique de la bicyclette.
Il s’agit aussi du conseil qui m’a prise le plus de temps à suivre.
Un jour de manifestation, sous le soleil froid hivernal.
Après moult charges policières emplies de gaz lacrymogènes, je décide de rejoindre des camarades qui s’étaient glissées en plein centre ville pour contrecarrer la volonté des autorités d’isoler la manifestation loin des lieux de vie. Je rencontre sur ma route, à une intersection, une gilet jaune qui tenait sa pancarte haut, très haut vers le ciel. On discute.
J’avoue, je ne me rappelle plus ce qu’il y avait sur cette pancarte. Cependant, je me rappelle très bien de sa question : « Et vous, pourquoi vous êtes gilet jaune ? »
Lorsque, parfois, on essaye d’imaginer à quoi ressemble un « agresseur sexuel type » (il n’existe pas), on pense à quelqu’un d’inconnu, d’étranger, armé. Vous savez-quoi ? Pour l’immense majorité des cas, c’est tout le contraire.
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