Deuxième semaine de confinement.
Toutes les inégalités sont exacerbées. Des personnes sans toit se prennent des amendes et ne peuvent plus récupérer les dons de nourriture (on peut d’ailleurs se poser la question de la responsabilité de l’État dans cette situation) et des personnes vivant entassées dans des clapiers à lapins sont jugées par des propriétaires de pied à terre en Bretagne.
Notes : à Lyon, une collecte a été lancée par la Komune et l’Inter squats de Lyon et environs afin d’assurer l’achat de produit vitaux pour les personnes migrantes n’étant plus (pas?) approvisionner par des associations caritatives. Pour aider, voici le lien vers le HelloAsso.
Le domicile n’est pas un lieu sûr pour tout le monde. Des associations féministes alertent sur la recrudescence probable de violences conjugales. De plus, rappelons encore et encore, le domicile est le théâtre de nombres de violences sexuelles envers les femmes mais aussi envers les enfants. Statistiquement, ce n’est pas improbable que cela arrive dans votre quartier ou dans votre montée d’immeuble. Ou peut-être chez vous.
En cas de doute, n’hésitez pas appeler un des numéros suivants :
- le numéro contre les violences faites aux femmes : 3919
- le numéro contre les violences faites aux enfants : 119
- et si urgence, les secours (le rôle de la police est aussi de protéger les personnes, on peut vite l’oublier) : 112
Prenez soin de vous, des vôtres et des autres. Créons un monde solidaire.
Bonus musical : un extrait du concert de Kompromat (lien vers le Facebook du groupe) à la Cigale, pour se défouler en appartement:
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