La machine est une série de deux romans de l’imaginaire écrit par Katia Lanero Zamora. En réalité, je ne sais pas dans quelle catégorie les classer, car même si l’histoire ne se déroule pas dans notre monde, aucun élément magique ou science-fictionnesque n’est présent. La maison d’édition le classe comme fantasy.
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Cyberland est un livre de Science-Fiction écrit par Li-Cam. Un rapide (pas si rapide) résumé : dans un futur proche, les humains peuvent se connecter au Cyberland, un monde virtuel où on peut vivre toutes sortes d’expériences. Ce monde est régi par le Chronocyte, une intelligence artificielle créée par un complet hasard, et possède des règles propres, différentes de celles du monde « réel ». Après la découverte de l’existence du Chronocyte, les humains mettent au pouvoir un parti autoritaire dont le but est de détruire le Cyberland pour reprendre le contrôle sur la technique et, pour cela, n’hésite pas à envoyer en prison des milliers de dissident·es. Pour mener à bien cette destruction, cinq enfants sont envoyés dans le Cyberland pour tenter de le détruire de l’intérieur…
Le Dieu d’Automne et d’Hiver est un roman de fantasy écrit par Pauline Sidre. On y suit Helkeziro, le dieu de la justice et de la vengeance dans son enquête pour résoudre un meurtre : celui d’un valet immortel, assassiné par statufication. Or, le seul monstre qui en était capable a été tué par Helkeziro lui-même, alors qu’il n’était qu’un simple humain. A moins que ses souvenirs soient déformés avec le temps et que le monstre qui a poursuivi – et tué – sa famille soit encore en vie ?
Sweet Harmony est un roman de Science-Fiction écrit par Claire North. L’histoire se passe dans un futur proche, où les nanotechnologies sont omniprésentes, que ce soit pour des raisons de santé, par exemple pour fluidifier le sang afin d’éviter les AVCs, ou pour des raisons esthétiques par des changements corporels, comme avoir un ventre plat.
La Sphère est un roman de science-fiction écrit par Alexiane de Lys. Dans un univers où un virus a décimé tous les hommes, Noria, une mannequin de lingerie, est entraînée par sa meilleure amie dans la Sphère, une attraction de simulation de mondes virtuels. Elles choisissent de participer à l’attraction de toute dernière génération : l’immersion dans un vaisseau générationnel où les hommes n’ont pas disparus. Quand elle se réveille dans la simulation, rien ne se passe comme prévu : elle évite de peu un accident mortel, des douleurs de toute sorte la travaillent et un homme laisse des messages menaçant chez elle… Plus étrange, elle est la seule à se souvenir de la vie hors de cet univers factice…
Naël regardait le soleil plonger dans l’eau. Les vagues caressaient les plantes de ses pieds d’un doux clapotis. Des chants d’oiseaux courraient dans l’air. Des oiseaux, ces animaux mythiques ! Naël ria doucement. Le ciel changea rapidement de couleur passant d’un orange chaleureux à rose pâle puis violet sombre. Quelques points scintillants piquetaient la nuit. Et dire qu’il y a des milliers d’années de distance, des êtres humains comme lui avaient regardé le même ciel du même endroit.
Azza rangea le peu d’affaires qu’elle avait. Elle n’emporterait que son maser avec elle. Elle n’avait besoin de rien d’autre pour une renaissance. Car c’était ce qu’elle éprouvait, une renaissance. Tout son ressentiment, sa haine s’étaient évaporées à la vue de Mira. Elle avait imaginé pendant des années ce qu’elle ferait subir à la traîtresse mais, une fois devant l’ancienne mousse entourée de ses filles, elle n’avait été plus sûre de rien. Elle ne voulait plus être responsable de la création d’orphelines. Quand elle pensait à la jeune femme et ses regrets qui la rongeaient, elle n’éprouvait plus que de la pitié teintée de dégoût. Toutes ses mortes pour ça. Quel gâchis.
Azza était assise entre les lits de Zakioru et Klirus, seulement dérangée par les bruits des respirateurs et des gouttes de la perfusion qui pendaient à leur bras. Son nez cassé avait été ressoudé par le Doc’ en moins d’un jour et presque sans douleur grâce à ses pommades maison. Elle alternait la veille avec Rezol, constatant à chaque fois leur lente guérison. De temps en temps, Juli passait lui tenir compagnie entre deux corvées et racontait tout et rien pour la distraire.
Le choc de l’eau froide réveilla Azza. Elle aurait bien injurié les coupables, mais ses muscles encore paralysés bloquèrent les récriminations au fond de la gorge.
Naël et Artur profitaient du soleil timide de fin de matinée. Ils avaient sorti une table et un goban qu’ils avaient posés devant le vaisseau, et décortiquaient la soirée en sirotant du rhum. Au bout d’une demi-heure de jeu, Yuka réapparut sans un mot, tunique froissée et faux cheveux en bataille. Elle s’engouffra sans un mot à l’intérieur du vaisseau. Naël n’était donc pas le seul à avoir eu une soirée fructueuse. Il n’était pas jaloux, tout le monde avait le droit de prendre son pied. De plus, il avait trop à réfléchir pour s’appesantir sur les images de deux corps entremêlés de femmes. Jorel de Seila lui avait décrit de très belles opportunités dans la zone grise de la légalité, à ne surtout pas manquer. Avec beaucoup de Feds à la clef, avait déclamé le marchand d’une voix emplie de trémolos. Il était juste question de vols de médicaments à une planète souffreteuse et pauvre.