Cette moitié d’année a été compliquée. Je ne suis même pas certaine que « compliquée » soit le bon terme. Une moitié d’années à tâtonner dans la brume à chercher un chemin qui se dérobe sous mes pas. Une moitié d’année dont la quasi totalité s’est déroulée en arrêt de travail. Une estime de soi en-dessous des pâquerettes, un sentiment de honte qui colle aux chaussures, une mélancolie cachée dans chaque recoin.
Parfait pour partir plusieurs jours en sac à dos, n’est-ce pas ?