Avant-propos

J’ai écrit cette réflexion pour poser par écrits des interrogations suite à un constat d’une tendance, dans certains milieux militants, à donner un blanc seing aux personnes dès qu’elle fait partie d’une classe dominée, quitte à fermer les yeux sur des pratiques violentes. Cette réflexion tient beaucoup des discussions que j’ai eues et entendues avec des militantes féministes. L’écart entre violences légitimes et violences non légitimes me questionnent beaucoup, je pense que je ferai un jour un billet dessus. Plus intimement, ce texte a aussi comme but d’augmenter ma dissonance cognitive en tant que dominante dans certains systèmes de domination. Il y a des écarts entre la théorie – ce que j’aimerai faire – et mes faits et gestes réels, mes petites lâchetés, mes compromis.

Ce billet sera divisé en deux parties :

  1. L’importance d’écouter les personnes dominées
  2. Sur l’essentialisation des personnes dominées